FTP (Fonctionnal Threshold Power ou Fast Training Power)

FTP (Fonctionnal Threshold Power).

En français, FTP = seuil de puissance fonctionnelle… Pour résumer et faire simple, c’est la puissance moyenne sur un effort maximal d’une heure. Généralement, lorsque vous dépassez votre valeur de FTP, la fatigue arrive très rapidement. Alors que si vous êtes en dessous de cette valeur, vous pourrez maintenir ce niveau d’intensité vraiment plus longtemps. C’est pour cela que l’on parle de seuil.

Toutefois, le FTP ne doit pas être assimilé au seuil tel qu’on l’entend couramment en course à pied ou en vélo. En effet, en cyclisme on évalue la puissance seuil (intensité 4 sur l’échelle ESIE de Frédéric Grappe) sur un test de 20′ allure maximale. En générale, les cyclistes supportent 80 à 85 % de leur PMA sur une test de 20′.

Mais pour ce qui est du FTP, on peut le considérer comme la zone de transition Intensité 3 / Intensité 4.

Alors que le seuil est plutôt la zone de transition Intensité 4 / Intensité 5

L’intensité qui sert de base au calcul est le FTP, qu’on peut considérer comme le seuil d’effort maximum pour lequel il n’y a pas d’accumulation de lactate et dont le facteur limitant sera les réserves en énergie sous forme de glycogène. Le FTP est généralement plus bas que la notion de seuil (Intensité 4). On situe le FTP dans la zone de transition I3-I4. Cette intensité est à peu près l’intensité moyenne normalisée d’une course de vélo. de 1h30 à 3 heures. La puissance moyenne normalisée que vous réalisé sur une course de vélo est très proche de votre FTP.

Exemple : Un cycliste a une PMA de 415 watt, il a réalisé 340 watt sur le test de 20′ :

PMA : 415 watt

SEUIL, ou Intensité 4 : 340 watt

FTP : 290-300 watt (72 à 77 % de PMA)

Le FTP sert ensuite dans certains logiciel à calculer le facteur d’intensité (abréviation IF) de votre entrainement. Ainsi un athlète qui réalise 250 watt sur son entrainement de 2 heure et dont le FTP est de 300 watt sera crédité d’un IF de (250/300) = 83.3 % sur les compteur et logiciel.

Le FTP et l’IF servent enfin à calculer le TSS (Training Score Stress), soit une estimation de la charge d’entrainement plus poussée que le simple produit du volume par l’intensité. Toutefois cette méthode ne nous semble pas encore convaincante pour évaluer la charge d’entrainement que s’impose le coureur.