La glycolyse aérobie est un processus métabolique essentiel dans les sports d’endurance. Elle permet de décomposer le glucose en présence d’oxygène pour produire de l’énergie sous forme d’ATP, qui alimente les muscles lors d’efforts prolongés.
Facteurs Favorables
- Disponibilité du glucose : Un bon apport en glucides avant et pendant l’effort favorise la glycolyse aérobie.
- Oxygénation musculaire : Un système cardiovasculaire efficace assure un apport suffisant en oxygène, crucial pour la glycolyse aérobie.
Facteurs Limitants
- Déplétion des réserves de glycogène : En cas d’épuisement des réserves de glycogène, le corps passe à des voies métaboliques moins efficaces comme la lipolyse.
- Accumulation d’ion hydrogène issue de l’acide lactique : Bien que la glycolyse aérobie soit moins productrice de lactate, des efforts intenses peuvent provoquer une accumulation de déchet acidifiant, réduisant ainsi l’efficacité musculaire.
- Faible oxygénation : Une oxygénation insuffisante limite la glycolyse aérobie, forçant le corps à utiliser la glycolyse anaérobie, moins efficace et plus fatigante.
Entraînement et Optimisation
Des entraînements en endurance améliorent la capacité du corps à utiliser la glycolyse aérobie de manière plus efficace en
- augmentant la densité mitochondriale
- en augmentant l’activité enzymatique comme la phosphofructokinase
- en améliorant l’oxygénation musculaire.
L’alimentation, en particulier l’apport en glucides avant et pendant l’effort, joue également un rôle clé dans le soutien de ce processus. Il est recommander de consommer 40 à 60 g de glucides par heure d’effort intense pour un adulte de 70 kg. Ce sera un peu moins chez les femmes.
La glycolyse aérobie est plus efficace en début d’entrainement, car les réserves en glycogène sont encore importantes. Plus l’effort se prolonge et plus la glycolyse baisse en efficacité. Elle est compensé par la lipolyse pour les efforts modérée et par l’oxydation des acides aminés pour les efforts soutenue et intense.
Autres facteurs limitants :
Température
- Chaleur : Une température élevée peut accélérer les réactions enzymatiques, mais aussi entraîner une déshydratation et une accumulation de lactate, limitant la glycolyse.
- Froid : Le froid ralentit les réactions enzymatiques, ce qui peut réduire l’efficacité de la glycolyse aérobie.
Altitude
- Altitude élevée : La baisse de la pression d’oxygène à haute altitude limite l’apport en oxygène, réduisant l’efficacité de la glycolyse aérobie et favorisant la glycolyse anaérobie, moins efficace. Cependant, l’entraînement en altitude peut améliorer la capacité aérobie à long terme en augmentant la production de globules rouges.
En rapport Entrées
En savoir plus sur Velo2max.com, de retour sur la toile !
Subscribe to get the latest posts sent to your email.