PUISSANCE = travail divisé par le temps.
Plus vous êtes capable de produire de l’énergie dans un laps de temps donnée et plus vous êtes puissant. La puissance s’exprime en watt.
En cyclisme on distingue plusieurs niveau de puissance énergétique :
- Puissance Maximale Musculaire Anaéronie Alactique, qui correspond au plus haut de puissance que vous pouvez fournir sur une ou deux secondes. (800 à 2000 watt)
- Puissance Maximale Anaérobie Lactique (Test Wingate), qui correspond à la puissance maximale que vous pouvez produire en utilisant le glycogène et les réserves de phosphocréatine en l’absence d’oxygène. Cette puissance se mesure sur des durée de 20 à 30″ secondes. (400 à 1000 watt)
- Puissance Maximale Aaérobie, (PMA) qui correspond à la puissance fourni lorsque le débit de consommation d’oxygène est maximale. (200 à 500 watt)
- Puissance au seuil, qui correspond à une puissance subjective critique de tolérance à l’effort. Cette puissance est relativement abstraite car on peu l’evaluer de nombreuses manière (taux d’acide lactique, perception de l’effort, courbe de FC, courbe de débit ventilatoire). (150 à 430 watt)
D’un point de vue purement mécanique et lors du pédalage la puissance instantanée est le produit de la force appliqué sur les pédale par la vitesse de rotation. Puissance = force / vitesse de rotation.
Toutefois, en partant du postulat que la vitesse de rotation est plus difficile (facteur génétique, limite gestuelle) à faire évoluer que la force musculaire, il serai vain de croire qu’augmenter la force musculaire permet de facto d’accroitre la puissance. L’essentiel n’est pas de disposer d’une force élevée, mais d’être capable de produire de la force à vitesse élevée. Par exemple, en bobsleigh, le starter, celui qui pousse la luge mobilise beaucoup de force au démarrage pour déclencher le mouvement, mais à la fin de sa phase d’accélération, s’il est incapable de produire de la force à vitesse rapide il ne parvient plus à accélérer la luge. Son haut niveau de force ne lui permet pas de produire de la puissance.
En matière d’efficacité et de puissance musculaire, la technique gestuelle, la coordination entre tous les groupes musculaires et entre les faisceaux neuro-musculaire d’un même muscle sont les clefs de la réussite.
En sprint sur un vélo, la puissance maximale est atteinte pour des cadences comprise entre 110 et 150 tour minutes. Le graphique ci dessous illustre la relation entre la force, la vitesse et la puissance. La puissance maximale est généralement atteinte pour une vitesse de l’ordre de 50 % de vitesse max et une force de 30 à 50 % de la force maximale.
En résumé : la puissance prend sa source dans les processus chimiques bioénergétiques de production d’énergie et dans les aptitudes biomécanique et gestuelle qui permettent de transférer l’énergie chimique en énergie de mouvement.
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