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FORCE SOUS MAXIMALE (Endurance de force)

Le terme « force sous maximale » est employé en cyclisme lorsqu’on demande de pédaler avec un développement qui est trop grand. La perception est donc de pédaler avec un braquet qui n’est pas confortable car trop grand.

Il n’est pas possible en cyclisme de pédaler en force maximale. Même en utilisant le plus grand braquet possible en cote, tant que vous êtes capable de pédaler longtemps votre niveau de force est sous maximale.

On emploie aussi le terme pédaler en endurance de force. La signification est la même, mais elle signifie aussi que l’on tente de développer la capacité à tenir longtemps un braquet trop grand, d’où le terme « endurance de force ».

L’usage de braquet trop grand lors d’effort en pédalant induit des changements dans le fonctionnement bioénergétique, musculaire et neuro-musculaire. Ces variations se traduise vers une plus grande participation anaérobie, une plus grande fatigue neuro-musculaire, un recrutement plus important des fibres rapides afin de répondre à la production anaérobie de l’effort. En terme d’effet sur les performance, cela se traduit par une amélioration de la tolérance à l’acidose musculaire, une optimisation des réserves en glycogènes et des enzymes musculaires de la glycolyse anaérobie. L’impact sur le niveau de force maximale n’est pas évident, surtout chez des cyclistes bien entrainés. L’effet perverse sera de croire que pédaler en force sous max est la norme. En effet, cela est inefficace en terme de puissance et de rendement.

Citation :

Pédaler en force n’est qu’une technique d’entrainement comparable à la course à pied dans le sable, ou la nage avec des plaquette, mais ce n’est pas une technique de pédalage propice au développement de la puissance maximale. A trop vouloir accroitre sa force et sa puissance la majorité des coureurs en arrivent à ne pédaler que sur ce mode de pédalage avec des cadences trop lentes.

Exemple

Lors des séances d’entrainement que nous proposons nous notons parfois de faire certaines portions d’effort en force sous max. On pourrait aussi parler de force, mais nous préférons le terme force sous max car en cyclisme il est dure de travailler à des niveaux de force élevée quasi maximale.

Exemple : ROUTE : 2 heures en intégrant 2×10′ Intensité 3 en force sous max autour de 60 70 tr / min sur terrain roulant (parfois en cote, mais si nous le précisions dans ce cas là).

Sur cet exercice il ne s’agit pas de tourner les jambes le plus lentement possible mais de s’obliger à avoir une cadence qui n’est pas celle que vous adopteriez naturellement pour cet effort. Vous allez rouler avec 2 à 3 dents de moins que votre choix naturel.

Cela se traduira par un inconfort musculaire, avec une sensation même pas forcément douloureuse si on reste sur une intensité 3. Lors de cet effort inconfortable, l’essoufflement est un petit peu moins important qu’avec une cadence naturelle et vous allez recrutez un peu plus de fibre musculaire à contraction rapide et aux propriété anaérobie. La participation anaérobie à l’effort est plus importante, le sang circule moins bien dans les muscles car ces derniers reste contracter longtemps. Cet exercice permet de faire un travail intéressant de coordination et de stimuler les facultés de tamponnages des déchets métabolique.

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