Le catabolisme se traduit par une action de diminution des réserves énergétiques et des tissus. L’effort intense en cyclisme induit pendant l’effort un catabolisme des réserves de glycogène, des acides gras et parfois de certains acides aminés (protéines) et donc du tissu musculaire. Le catabolisme est régulé par des hormones catabolisante (glucagon, cortisol, adrénaline) sont libérées par les glandes endocriniennes.
Le catabolisme est un processus physiologique crucial pour les sportifs, en particulier ceux pratiquant des sports d’endurance. Il s’agit de la dégradation des molécules complexes en molécules plus simples, libérant ainsi de l’énergie nécessaire pour soutenir les activités physiques. Par exemple, lors d’un entraînement intense, les réserves de glycogène (stockées dans les muscles et le foie) sont décomposées en glucose pour fournir de l’énergie. Si ces réserves sont épuisées, le corps peut commencer à décomposer les protéines musculaires pour produire de l’énergie, ce qui peut entraîner une perte de masse musculaire. Pour les athlètes d’endurance, il est donc important de bien gérer leur apport nutritionnel pour éviter un excès de catabolisme musculaire, qui pourrait nuire à la performance et à la récupération.
Le catabolisme est finalement l’inverse de l’anabolisme, qui est le processus inverse permettant de synthétiser des tissus musculaires, adipeux, cellulaires, ou énergétiques.
Plusieurs hormones jouent un rôle clé dans le catabolisme, notamment :
- Cortisol : Connu comme l’hormone du stress, le cortisol est libéré par les glandes surrénales en réponse au stress physique ou mental. Il stimule la dégradation des protéines musculaires en acides aminés et la conversion de ces derniers en glucose, fournissant ainsi de l’énergie en période de besoin.
- Glucagon : Produit par le pancréas, le glucagon augmente les niveaux de glucose dans le sang en favorisant la dégradation du glycogène stocké dans le foie en glucose. Il est essentiel pour maintenir un niveau d’énergie stable entre les repas ou lors d’efforts prolongés.
- Adrénaline : Aussi produite par les glandes surrénales, l’adrénaline (ou épinéphrine) est libérée en réponse à des situations de stress ou d’effort intense. Elle stimule la dégradation des graisses (lipolyse) et du glycogène, augmentant ainsi la disponibilité des acides gras et du glucose comme sources d’énergie.
- Thyroxine (T4) : Cette hormone thyroïdienne augmente le métabolisme basal, stimulant ainsi la dégradation des glucides, des graisses, et des protéines pour libérer de l’énergie.
Ces hormones permettent au corps de mobiliser les réserves d’énergie en période de besoin, mais un excès de catabolisme peut entraîner une perte musculaire et d’autres effets négatifs, surtout si l’apport nutritionnel n’est pas adéquat.
Source annexe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Catabolisme
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