L’indice d’endurance aérobie peut être calculé de plusieurs façon. Mais dans tous les cas, l’objectif est de mesurer la vitesse à laquelle le sportif doit réduire sa puissance à mesure que l’effort se prolonge. En effet, nous ne pouvons pas supporter l’intensité maximale aérobie (PMA) plus de 4 à 8′ minutes. Il est alors intéressant de connaitre la vitesse à laquelle notre puissance va chuter si on prolonge l’effort.
L’indice d’endurance est une représentation de la vitesse à laquelle nous perdons de la puissance lors d’un effort maximale qui se prolonge. L’Indice d’Endurance mesure votre aptitude à utiliser un certain pourcentage de votre VMA pendant une durée donnée. Cet indice est un nombre négatif, plus celui-ci est proche de 0 et plus vous êtes endurant. Un athlète avec un IE à -4,4 est très endurant alors qu’un athlète avec un IE à -10 n’est pas bon en endurance.
Cette méthode à surtout été développé pour la course à pied. Mais on peut l’utiliser en cyclisme avec les capteur de puissance.
Par exemple, 2 cyclistes disposent de la même puissance sur 5 minutes d’efforts (400 watt), mais l’un d’entre eux est capable de tenir 320 watt pendant 20 minutes alors que l’autre ne tiendra que 300 watt sur 20 minutes. Celui qui supporte 320 watt dispose d’un indice d’endurance aérobie.
La mesure de l’indice d’endurance donne parfois lieu à des formules mathématiques comme celle de Péronnet ou de Vandewalle. Nous les détaillons dans le lexique sur les mots : Indice d’endurance de Péronnet et de Vandewalle
Peut on améliorer l’indice d’endurance ? Nous avons longtemps été persuadé qu’il était possible d’améliorer l’indice d’endurance, c’est à dire que le cycliste le moins endurant pourrait se hisser au même niveau que le plus endurant en intégrant des efforts à intensité spécifique. Si notre coureur peu endurant parvient effectivement à passer de 300 watt à 320 watt sur 20′, cela s’accompagne d’une amélioration de sa PMA dans des proportion similaire, de 400 à 430 watt. Et finalement, son indice d’endurance n’a pas changer.
Le débat reste ouvert car tout n’a pas été découvert dans la notion d’indice d’endurance, même si la théorie dominante est que ce qui change avec l’entrainement, c’est plus le niveau de PMA que l’indice d’endurance. Bien sur, on peut observer des variations en cours de saison, mais si on fait un suivi longitudinale sur plusieurs années en modifiant l’approche de l’entrainement
Pour Véronique Billat, le pic de forme se manifeste lorsque la PMA et l’endurance sont à leur apogée en même temps. Car ces 2 variables peuvent évoluer de manière décalé en cours de saison. Mais au moment du pic de forme, les 2 valeurs sont à leur paroxysme, et si l’une s’améliore encore, l’autre suit la même courbe.
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