ENDURANCE DE « FORCE

L’endurance de force est un terme employé dans le cadre de la préparation physique avec exercices de musculation. On l’utilise pour exprimer des exercices qu’on va répéter un grand nombre de fois avec peu de récupération pour atteindre une fatigue locale progressive sur plusieurs minutes.

« Littéralement, l’endurance de force signifie que l’on va mettre de la force dans l’endurance« . Gille Cometti

Exemple : 6 séries de 30 répétitions à 30 % de Force maximale avec une récupération incomplète de 30″.

Cet effort s’accompagne d’une optimisation l’endurance sur des exercices sollicitant un niveau de force important. En effet, en pédalant sur un vélo, nous utilisons rarement plus de 20 % de notre force maximale.

Les mécanismes d’adaptation sont :

amélioration de l’activité anaérobie locale. (glycolyse anaérobie) production d’energie avec peu d’oxygène.
amélioration du pouvoir tampon musculaire (neutralisation des ions d’hydrogène issues de la production d’acide lactique)
amélioration de la perfusion en oxygène des cappilaires vers les mitochondrie dans des conditions difficiles du fait de la tension musculaire qui réduit la circulation sanguine.
augmentation progressive de la sollicitation des fibres musculaire lente et rapide, ce qui n’est pas le cas à faible intensité

L’entrainement de l’endurance de force peut se faire avec des appareils de musculation (leg extensor, presse), ou sur le vélo en utilisant des cadences non optimales car trop lente. Exemple : 2 à 6 séries de 1 à 3′ intensité 3-4 avec une cadence trop lente de 60 tr / min en cote. L’utilisation de cadence trop lente aboutit souvent à une baisse de l’intensité de l’effort, une détérioration de la coordination et les effets recherchés peuvent ne pas être atteint dans ces conditions.

L’entrainement de l’endurance de force ne permet d’accroitre la force explosive ou la capacité à produire de la force sur des cadences rapides de l’ordre 100 à 110 tr/m.

Le but de l’endurance de force est destiné à accroitre l’endurance en fin d’effort exigeant un certain niveau de force. Par exemple, un VTTiste qui doit gravir une petite cote de 30″ avec une puissance de 500 watt et une cadence non optimale car trop lente. Un cycliste qui doit faire un sprint long en cote en fin de course ne pourra pas pédaler à la cadence optimale et devra utiliser plus de force que sur terrain plat… etc.

Un poursuiteur sur piste qui pédale à 110 trm a aussi besoin d’accroire son endurance de force à 400 watt a haute fréquence, mais pour lui, un travail d’endurance de force sur des cadences de 90 trm à intensité 6 en cote sera plus pertinent que 60 trm à intensité 4.

Notes :

http://www.suaps-lareunion.fr/files/activites/1256630310/Endur_force_1.pdf