ENDURANCE FONCTIONNELLE EN CYCLISME

L’endurance peut être abordée par plusieurs angles, le premier et le plus évident est l’endurance fonctionnelle : elle nous renvoie à la capacité du corps dans sa globalité à pouvoir fonctionner normalement pendant un certain temps.

Par exemple, si vous avez des crampes au bout de 2 heures d’effort soutenue vous vous heurtez à votre limite de fonctionnement à ce rythme là. L’endurance fonctionnelle est une sorte de mur au delà duquel les réactions de votre corps sont imprévisibles, une sorte d’inconnue. Cela peut se manifester par des crampes, mais aussi des hypoglycémies à répétition, des douleurs musculaires, articulaires, tendineuses, parfois des malaises avec le besoin de s’arrêter et de s’allonger dans l’herbe pour espérer repartir. Cette endurance fonctionnelle s’apparente à ce qu’on appel « le foncier », un terme assez vague mais profondément instinctif pour signifier cette capacité de travail limite. On peut illustrer encore cela avec les exercices de musculation, si vous faites des exercices sur une presse avec des charges assez lourdes, viendra un moment ou vous ne pourrez plus lever la charge, vous avez également atteint votre limite fonctionnelle. Cette endurance a pour facteur limitant les réserves d’énergie disponible, les réserves enzymatique pour fonctionner longtemps, la résistance mécanique des tissus musculaires, la résistance de l’estomac à la désertification des masses sanguine… bref tout ce qui peut se traduire par un dysfonctionnement global de l’organisme. Les personnes peu entraînés ont une faible endurance fonctionnelle.

L’endurance fonctionnelle est une aptitude très très entraînable, c’est vraiment cela qui la différencie de la seconde forme d’endurance qu’on peut appeler endurance de performance ou profil d’endurance encore appeler dans les livres : Temps limite, indice d’endurance, profil d’endurance.

Il est possible pour un cycliste de 60 ans bien entraîné de faire 200, 300 ou 400 de vélo sans connaitre de défaillance fonctionnelle qui oblige à l’abandon, et cela même chez des cyclistes dont la PMA est très basse (200 – 250 watt).